Entretien – Le sociologue Jocelyn Raude, chercheur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, décrypte la spécificité française sur la défiance vaccinale.
C’est un bilan en demi-teinte de la lutte contre la pandémie de VIH-sida que livre le rapport annuel d’Onusida, rendu public lundi 21 novembre, à Windhoek (Namibie).
Le nombre de personnes ayant accès aux traitements antirétroviraux salvateurs a progressé d’un million au cours des six premiers mois de 2016, pour atteindre 18,2 millions d’individus, dont près d’un million d’enfants.
De même, le nombre de nouvelles infections annuelles chez les moins de 15 ans a chuté à 150 000, soit 51 % de moins qu’en 2010, grâce à une augmentation de l’accès aux traitements prévenant la transmission de la mère à l’enfant : 77 % des femmes enceintes en ont bénéficié en 2015 contre 50 % en 2010.
Cependant, certains constats demeurent alarmants. A commencer par le nombre de nouvelles infections chez les adultes qui ne décline plus depuis 2010 et stagne autour de 2 millions (2,1 millions en 2015 contre 1,9 million en 2010).